Puisqu'on parle de moi jusqu'à Toulouse...
Ben je vais donner des nïouz.
A force de servir des burgers, même des bons, on se prend à dépérir quand on n'en a pas un pour déjeuner. Où sont mes frites ? Celles que je picore en passant devant les bains d'huile à frire ? Et la machine à jus zé smoothies ? Où vais-je puiser mes vitamines du jour ?
Et puis il pleut comme vache qui pisse. Mais genre, bien. Tout d'un coup, wroutch, rideau d'eau.
J'en connais des qui sont censés se faire un barbeuc ce soir - comment vous dire - ça me semble fort compromis. Encore que. Entre deux gouttes. Et puis les giboulées du mois de juillet, hein. Ca dure pas. C'est juste pour que l'Irlande reste verte. Ah mais. O-pti-mi-ste.
Nous vîmes une merveilleuse pièce hier, Soleil et moi. On a vu The Crucible. De Miller, bande de rétrogrades. Révisez vos classiques.
Même que moi non plus, je savais pas. Et que c'est long comme pièce. Et dur. Moralement, et donc, physiquement.
Retrouver tous les acteurs de la troupe - ah, lui, il jouait ça, tel rôle ; ohlàlà, ça lui allait mieux de faire l'officier romain, be it Brutus. Il est trop port-royal pour jouer une épave d'homme.
N'empêche qu'il a une voix ! Et un port de tête ! Ahlàlà. Sy faut, il a un caractère de cochon. Clair.
Pis il est irlandais.
Ceci dit, y'a des irlandais qu'ils sont très bien - aha. Votre servante a passé un w-e merveilleux, et va s'empresser de répéter l'aventure le w-e prochain. Autres temps, autres lieux.
Et on mangera du saucisson et du fromage et on boira du bon vin à s'en faire péter la panse. Na.
Vivement le feu d'artifice.
Vive le peuple ! Vive la démocracie quand y'a pas trop d'imbéciles.