Il y a une chose à dire

En ce temps de rentrée, moi je suis toujours - enfin - en vacances. Je prépare lentement mon sac. Enfin, prépare... Je me dis, mentalement, ce que je vais emmener et ce que je ne vais pas emmener. Je n'ai que 20 kilos.

Ce temps de latence, où l'on s'ennuie - que l'ennui est désirable à certains moments ! Ce sont ces moments-là qui font apprécier l'ennui dans toute sa splendeur. Je m'ennuie, et ça me fait du bien. Ca me fait plaisir, même. S'il n'y avait cette chaleur un peu trop forte à mon goût, tout serait pour le mieux.

Je suis une fille de l'automne et de l'hiver. Où l'on s'emmitoufle. Je ne sais pas dormir avec un simple drap. Vive la couette. Mais il me faut la fenêtre ou bien la porte ouverte pour parvenir à m'endormir, sécurisée. Curieux paradoxe, non ?

* * *
J'aime ce temps de latence. Je l'ai déjà dit, je le répète.

* * *
Je dois rentrer à Paris pour faire mes inscriptions à la fac. Je viens de les faire par internet. Quelque chose me pousse à rester un peu plus longtemps ici, à Toulouse, tranquillement. Je n'ai pas de maison à Paris. Des amis chers à voir, à revoir. Un, deux, trois, quatre... Toute une communauté, finalement !

J'ai passé une journée d'hier très jolie, et j'ai même pu écrire ce matin la lettre que je brûlais d'écrire hier au soir.