Et il marche... (8) Et il marche... (8)
Eh bien, encore une fois, un beau temps de retraite... Ah ben oué, ça fait du bien de prendre du temps pour soi, et par là je veux dire, pour soi, dans sa tête, se remettre les idées en place, pas ce qu'entendent les journaux féminins, où prendre du temps pour soi revient à se faire mariner dans un bain avec des bulles et des petites bougies-que-ça-sert-à-rien-de-les-allumer-de-toute-façon-elles-vont-tomber-dans-l'eau-du-bain...
Prendre du temps comme ça, ça se voit pas beaucoup de nos jours. On n'aime pas réfléchir dans notre petite société. Ben pourtant, ça me semble un peu assez indispensable, en fait. Au-delà de nos opinions qui se forment super magiquement et rapidement, voir un peu au fond de soi où tout en est, où on en est, soi-même. Et aussi prendre un peu conscience du gouffre qui sépare ce que l'on est de ce que l'on croit être.
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Tu sais, cette petite phrase, lâchée dans la conversation, anodine comme ça, anodine pour tout le monde, et qui ne visait personne en particulier, une vérité générale en somme... Cette petite phrase qui te touche en plein, bahm ! Et qui te renvoie à toi-même, directement, à tout ce que tu pensais connaître, savoir, avoir réfléchit... Cette petite phrase qui, dans ses petits yeux, a comme une petite certitude. Certitude que rien n'est jamais fini ; que tout doit encore être apprécié, encore et encore, à leur juste valeur, c'est-à-dire, à celle que tu ne soupçonne pas, ou que tu refuses de voir.
Et puis...
Ca fait du bien, en fait.
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Je m'arrête, mais tu as là une Sunglow un peu fatiguée physiquement, mais intérieurement reboostée et parée pour reprendre ces cours, et ces recherches...
En tout cas, c'est sûr, ils cachent quelque chose, tous ces gens, si heureux ! ... ;o)